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Anne Sinclair veut nous convaincre de ce dont elle s'est convaincue #AffaireDSK


Gros succès pour cette analyse parue dans Le Figaro en avril 2014.

La plupart du temps, Anne Sinclair montre, et dès le début de l'entretien avec Laurent Delahousse sur France 2, beaucoup de spontanéité.

Rien n'est comparable à l'extrême préparation destinée à embobiner de DSK face à Claire Chazal sur TF1 en 2011, lequel surjoue les émotions qu'il veut nous donner en pâture (indignation, dégoût) et tente de maîtriser ses attitudes pour le reste. Deux écueils classiques de ceux qui se piquent d'un travail gestuel.

La partie gauche du corps d'Anne Sinclair, plus réactive, plus émotionnelle, l'emporte dans la dynamique gestuelle. Les coups d'épaule gauche montrent de la sincérité, l'utilisation prépondérante de la main gauche signe la spontanéité générale, le regard part souvent à gauche, en haut pour se confronter aux images du passé, en bas pour aller puiser dans ce qui a été lourdement vécu. L'affect semble l'emporter sur le contrôle.

Son corps décrit bien les scènes et les émotions passées qu'elle revit gestuellement, comme si elle les incarnait à nouveau, le regard n'est pas singulièrement focalisé comme les menteurs conquérants (le syndrome Cahuzac, mentir les yeux dans les yeux), ni répétitivement fuyant (comme les menteurs vigilants). Enfin, les tendances gestuelles observées précédemment sont visibles de manière récurrente pendant son entretien. Ces critères valident la part de sincérité.

Anne Sinclair reste très touchée émotionnellement. En effet, plus généralement, observable dans sa physionomie, depuis «l'affaire DSK», il semble que l'œil gauche de la journaliste soit davantage fermé, conséquence d'un stress émotionnel lourd, (le cerveau droit est à l'œuvre pour conduire à ce phénomène) et parallèlement, l'oeil droit paraît plus écarquillé, ce qui pourrait être le signe d'un plus grand contrôle exercé sur son image. Le cerveau gauche analytique serait ainsi en surchauffe. Si l'on divise son visage en deux, on voit que la partie gauche (en se mettant de son point de vue), plus «intime», montre régulièrement de la tristesse pendant les moments clés de l'interview.

La force du déni

Au moment du point d'orgue, Anne Sinclair déclare: «Je n'y ai jamais cru», le journaliste faisant auparavant référence au viol présumé (jamais nommé) supposant «l'usage de la force et l'absence de consentement». Il faut prendre ses mots comme la conséquence d'un effet de sidération. Une incrédulité qui fait qu'elle n'en a pas cru ses oreilles, ni ses yeux. Ses clignements de paupières sont plus rapides après avoir dit qu'elle n'y croyait pas: effet du stress qui tend à montrer la persistance d'un trouble sur le propos tenu.

Lire la suite sur : Le Figaro - mais après, vous revenez !


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